Le « new normal », un retour à l’anormal

Partager

Alors que les entreprises entrevoient enfin un retour à la normale, il est clair que ce « normal » n’aura rien à voir avec l’avant-crise. Le besoin se dessine de créer un lien entre le passé, le présent et le futur, mais aussi entre les membres de l’entreprises. Pour y parvenir, deux éléments feront poids dans la balance : l’organisation des lieux de travail et le management.

 

Le management humain, travailler main dans la main

 

Dans un article de La Tribune en date du 21 octobre 2021, les auteures Aurélie Dudézert et Florence Laval mettent en avant une désillusion des salariés à la suite de la crise sanitaire. Elle s’annonçait comme une opportunité pour les entreprises de faire progresser le management dans le sens des collaborateurs et de leurs nouveaux besoins. Entre le premier confinement et le troisième, le gap des espérances se creuse. Les trois confinements représentent chacun une phase :

  • L’exaltation : de voir venir du mieux,
  • Le traumatisme : de comprendre quelles sont les contraintes liées à la situation et quels sont les conséquences sur le long terme,
  • La désillusion : de voir que la crise ne change rien ou aggrave ce qui n’allait déjà pas en termes de management.

Les managers d’aujourd’hui et de demain devront être particulièrement à l’écoute des salariés : il est temps d’écouter et de comprendre pour savoir comment avancer dans la même direction. Un bilan s’opère pour ne garder de ce temps de crise que ce qui a bien fonctionné. Le rôle de chacun est redéfini et il faut décider de ce qui sera fait sur place ou à distance. Le « travailler ensemble » se réinvente.

 

Le travail biphasé, testé et adopté

 

Les derniers mois ont permis aux salariés de réaliser le gain de flexibilité que nos technologies apportent, au niveau du temps comme de l’espace. Certaines tâches peuvent être réalisées tout aussi efficacement – si ce n’est plus – dans des endroits plus confortables et agréables qui boostent la productivité. Avec le télétravail désormais pratiqué régulièrement, les collaborateurs sont habitués à leur confort personnel et favorisent les réunions et le social lorsqu’ils se rendent au bureau.

Pour répondre à ces nouveaux besoins, les entreprises se tournent de plus en plus vers des bâtiments hybrides :

  • Une première partie s’articule comme un business center. Les surfaces s’organisent pour répondre à ces besoins de flexibilité d’espace, en apportant confort et adaptabilité grâce à des solutions modulables. Dans cette partie, l’aménagement intérieur est un support idéal pour communiquer sur les missions de l’entreprise, ses valeurs, ses engagements… Il s’agit de rappeler les raisons pour lesquelles dirigeants et collaborateurs travaillent ensemble au quotidien.

 

  • L’autre partie de ces bâtiments propose des services axés sur le bien-être des collaborateurs. Pratiques, ils s’organisent comme des pauses bien méritées dans les agendas. Cellules de repos, ostéopathe, coach personnel… Ces services leur permettent de prendre soin d’eux quand ils le veulent et directement sur leur lieu de travail, un énorme avantage qui plaît et attire.

 

La nécessité, aujourd’hui, est de remettre l’humain au cœur des préoccupations et d’adapter les espaces professionnels à ses besoins, et non l’inverse.